Hubert Lenglet

Hubert Lenglet
Chroniqueur essayiste
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Chroniques françaises
au fil du temps

Le Droit de mentir

Un avocat (?), a récemment évoqué (ou invoqué?) publiquement, pour une affaire de  tueur en série particulièrement ignoble le droit de mentir comme apanage du droit français! Tout en déclarant par ailleurs rechercher la vérité, déclarant que “c’est libérateur” (sic).

Dans un silence de mort approprié de quiconque intéressé à l’affaire!

Se plaçant de la sorte dans une situation d’exception assumée et revendiquée. Menteur patenté. Se plaçant également d’autorité en marge du droit naturel et du Décalogue. Et démontrant par l’absurde que la loi ne fait jamais le droit.

Mentir c’est mourir beaucoup, au service de la mort et du mal (même lettre m) pour tuer la vérité et tenter de détruire la victime du mensonge. N’est-ce pas ainsi que ce monsieur pense sa plaidoirie future?

Quelle justice peut rendre un magistrat qui accepte d’un plaideur le mensonge comme élément de “droit”. Droit au mensonge, veut-il dire droit au mal et droit de tuer? De tuer la vérité? Droit de condamner un innocent ou d’innocenter un coupable?

Etablissant ainsi la Communauté du mensonge, du mal et de la mort pour ceux qui s’en revendiquent?

Force est de constater combien le mensonge conduit à la mort, les temps de ténèbre qui nous aspirent en attestent. Le droit de tuer par le mensonge de la loi, qui décrète le droit de vie sur l’être humain, qui trie “vous et ceux qui ne sont rien” (sic), celui qui mérite et celui “qui ne mérite pas de vivre” (re sic), les peuples ou les pays de m….( sic encore) qu’il convient de détruire car ils constituent une inutilité inacceptable pour le monde “civilisé”, la démocratie (impériale!), la liberté, et surtout le business…..

Mensonge qui conduit aux violences inouïes du temps présent orchestré par la Communauté du mensonge qui s’exonère de toute loi naturelle, de tout sens commun et de toute autorité.

Plus le mensonge est gros, mieux il passe. Répétez cent fois un mensonge, il devient vérité. Qui ne connaît ces règles de base de la politique.

Mensonge qui mène naturellement à la duplicité, au double langage, vérité ici, mensonge là. Le menteur perd ainsi rapidement tout crédit, il ne lui reste que la violence que nourrit son mensonge, père de toutes les violences. La violence du mensonge contre la force de la vérité.

Le mal contre le bien.

“la Vérité vous rendra libre”, nous dit l’Apôtre Jean.

Socrate “le plus sage parmi les hommes” nous rappelle le rejet du mensonge, même chez le dieu…”puisqu’il ne ment pas, assurément : cela ne lui est pas permis”(l’Apologie de Socrate).

Fondement de notre civilisation occidentale gréco-latine.

Intégrer le mensonge comme élément de langage et de débat, c’est adouber officiellement Satan, le prince des ténèbres et du mensonge. Pour quelle civilisation?

Dormez bien!

 Hubert LENGLET

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