Échec et mat… ?

Échec et mat… ?

Enfin un succès pour la C I A. Brutal, éclatant, discret.
Un « Coup », Révolution orange, sans bavure dans le lointain Bangladesh, qui sort de quinze ans de stabilité qui lui permit de connaître le développement économique d’un futur dragon asiatique.
Coup d’État islamique, très curieusement considéré par le sieur Poutine, comme « affaire intérieure », qui semble dévoiler chez ce dirigeant une duplicité dont ce n’est pas la première manifestation.
Revenons à notre sujet et regardez la carte. Le « Pivot asiatique » d’Obama se met en place. Un coin parfait entre l’Inde et la Chine qui promet d’excellents résultats pour l’État profond de Washington. Avec des milliers de musulmans fanatiques qui permet de reprendre l’affaire de Syrie contre les très gros poissons que sont l’Inde et la Chine. Et au cœur du « Rimeland », face au « Heartland » de Mackinder.
Affaire rondement menée avec le Pakistan mis au pas qui prend l’Inde en tenailles et réactive le secteur pour contrer gravement les BRICS qui n’ont que trop sévi aux yeux de l’Empire.
Les affaires vont passer du proche au plein central Orient pour déstabiliser durablement l’Inde et la Chine.
Israël est une affaire perdue et le Sultan de Turquie va devoir payer ses insolences. L’Amérique n’a plus d’intérêt à soutenir l’État Juif, ruineux, arrogant et trop embourbé dans une cause perdue ; et il devient utile de casser la Turquie trop incontrôlable. Et plonger toute la région dans un chaos durable.
Le Bangladesh devient beaucoup plus intéressant. Pièce maîtresse de la théorie de Mackinder du contrôle du monde.
Nouveau Daech contre l’Inde qui devrait être « activée » par de grosses sanctions économiques pour son amitié prolongée avec Bill Gates et ses vaccins, pour ses indocilités marquées envers Washington et ses prétentions BRICS. Ça fait un gros dossier. L’Inde est un colosse au pied d’argile que la C I A devrait facilement mettre à mal avec quelques brigades islamiques et de lourdes sanctions ravageuses.
Être l’ami de l’Amérique est fatal, voilà une occasion de le démontrer.
L’Amérique bouge encore et n’a pas dit son dernier mot. De gros soucis en perspective pour beaucoup de monde.
L’Occident disparaît mais pas l’État profond qui a les vertus du phénix.
Août 2024